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MC Jaume
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15 octobre 2011

Donc, McJaume est de retour (résumé des épisodes précédents)

Maintenant que j’ai fini de médire sur mon Elu PS (j’y reviendrai peut-être, d’ailleurs, surtout s’il est d’humeur aussi distraite dimanche prochain), je peux faire un bilan de l’année écoulée.

Nous nous étions quittés, fidèles lecteurs (formulation purement rhétorique), sur le fiasco de la fin de l’été 2010, après le week-end chamoniard qui avait vu l’arrêt de l’UTMB et l’annulation de TDS, course sur laquelle j’étais inscrit.

Quelques semaines plus tard, un fil de discussion lançait le buzz sur Kikouroù : le Défi de l’Oisans, l’une des courses qui m’ont donné envie de faire du Trail, fêterait ses vingt ans en 2011 et à cette occasion, allait se courir en « non stop », soit le GR 54, dans le sens horaire. Vlan. Donné pour 180 km et 12000m D+, sur des sentiers pas toujours roulants, avec en guise de cols de beaux exercices d’équilibre (La fin de l’Aup Martin, Gouiran, Vaurze) ou de vrais murs (Côte Belle ou La Muzelle). Du sauvage, du burné, bref, l’Oisans dans toute sa splendeur.

Alors, pour moi qui ai fait mes premières armes d’alpiniste pour de vrai en Vénéon (Venosc, puis La Bérarde), passé des week-ends d’automne et de printemps en Romanche ou Valjouffrey, et avais à mon actif un GR54 express en autonomie en 1990, l’envie était trop forte et, contre mon meilleur jugement, j’ai signé.

Et j’ai bien fait. Pour les détails, voir le récit de l’aventure sur Kikouroù, ainsi que la vidéo faite par Vincent, avec qui j’ai fait une grosse partie de la route.

Pour le bilan, avec un peu plus de recul que lorsque j’ai rédigé le compte-rendu (à lire sur Kikouroù), ce fut une expérience extraordinaire (parce que sortant de l’ordinaire), qui m’a permis de me rassurer sur mon potentiel à réaliser des ultras, notamment en course de nuit. Il m’est apparu que je pouvais raisonnablement affronter une seconde nuit sans dormir (première « sieste » à La Chapelle en Valgaudemar après 43 heures de course…). J’ai aussi validé mes techniques d’entraînement (il resterait à en augmenter l’intensité pour aller plus vite), car j’aurais très probablement pu tenir longtemps à ce rythme d’effort (par exemple, les 140 km supplémentaires d’un Tor des Géants…).

(Un récit vidéo du TOE, par Vincent ala Po3sy, que j'ai embarqué au Mônetier pour une centaine de kilomètres en commun...)

Parmi les autres aventures de l’année écoulée, je citerai pour mémoire un Ice Trail convenable (près d’une demi-heure de gagnée par rapport à 2010), une première expérience de la course horaire bien agréable lors des six heures de Buc en mars (59.7 km) et une seconde plutôt catastrophique aux 24 heures des Yvelines à Feucherolles (84.8 km, arrêt dès la fin du second marathon au bout de 12h30. Pour ma défense, la semaine précédente avait été perturbée par un aller-retour express à Seattle).

Côté post-TOE, la reprise a été beaucoup plus facile qu’après le Courmayeur-Champex-Chamonix de 2007, puisqu’après une dizaine de jours de repos début août, je suis remonté doucement en charge au point de prendre part à QBRC (aka Trail de Viroflay) dès la rentrée, pour 20km en moins de deux heures, ce qui était mon ambition.

Quant au programme 2012 (toute considérations électorales mises à part), il sera question de nouveau de l’Ice Trail (s’approcher des trois heures) et d’un Ecotrail 80km. Concernant l’objectif majeur, je ne peux pas ne pas considérer les 5 « points UTMB » dans ma besace, mais j’ai très envie de la Montagn’Hard 100, et aussi de prendre ma revanche sur 24 heures. Au pire, je me déciderai après le tirage au sort des inscriptions à l'UTMB. 

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MC Jaume
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