Marchandisons, marchandisons, il en restera toujours quelque chose...

Un petit billet pour pointer le fort intéressant article d'Antonio Casilli sur la politique de la BnF en matière de Droit d'Auteur, intitulé "La BNF, Guy Debord et le spectacle schizophrène du droit d'auteur". 

Outre la narration de quelques échanges autour d'une situation un peu absurde que l'on pourrait qualifier de "piège du droit d'Auteur Transitif", l'auteur y expose son analyse du projet ReLIRE (pour Registre des Livres Indisponibles en Réédition Electronique) que l'on peut considérer comme assez cavalier vis-à-vis des droits détenus par les auteurs sur des oeuvres n'étant plus édités. 

Certes, m'objectera-t-on, si ces livres ne sont plus édités, c'est qu'ils ne se vendent plus, donc, darwinisme éditorial oblige, qu'ils ne valent pas tripette et que les auteurs sont des perdants qui ne méritent pas notre considération. N'empêche...