Taxe Postale ?!

MCJaume, on l'aura deviné à la lecture de certains billets qui précèdent, a acquis récemment un logis evec vente d'un autre, l'opération étant en grande partie financée par un organisme spécialisé qu'on ne citera pas par déontologie. Ledit établissement financier émet chaque mois un document informant l'heureux emprunteur de l'ablation prochaine d'une part significative du solde positif de son compte bancaire.

Sur ledit document apparaissent plusieurs rubriques (intérêts, assurance, machin, bidule,...) dont une ligne ainsi libellée dont je ne peux m'empêcher de vous livrer copie ci-dessous : taxe postale.

Je m'interrogeais depuis plusieurs échéances du signifié de cette taxe postale, sans y consacrer beaucoup d'énergie au vu de son modeste montant. Montant qui me sonnait une cloche quelque part, jusqu'à ce que ce mois-ci, je réalise le voir sur l'enveloppe, es qualité de montant de l'affranchissement tel qu'imprimé par la machine ad hoc.

Et de m'interroger : pourquoi "taxe". Même le syndic de copropriété, un fieffé filou fort à l'aise lorsqu'il s'agit de conspuer l'état racketteur, indique systématiquement "frais d'affranchissement" ! Sans prétendre ergoter sur la moralité du paiement par mes soins de l'affranchissement du courier qui m'est destiné pour m'avertir qu'on va me siphoner mon compte en banque (postale de surcroît), je suis troublé par cette formulation. "Taxe Postale".
Et un horrible soupçon : ne serait-il pas, dans l'esprit du rédacteur de ce libellé, née l'idée d'une sorte de brouillage de pistes, le mot "taxe" laissant accroire à un prélèvement fiscal et, ainsi, incriminer l'état prédateur et non point le banquier radin au point de ne pas faire l'économie d'un timbre ?

Non, je dois être paranoïaque.

(Mais "seuls les paranoïaques survivent", comme dirait l'autre).